Des tronçons d'avions acheminés à la voile vers l'usine d’assemblage : Airbus a équipé d'une immense aile tractrice l'un des navires assurant la liaison vers les États-Unis pour réduire de 20 % la consommation de carburant du transport et donc les émissions de CO2 associées.
"On va chercher le vent à 300 mètres de haut, où il est 50 % plus rapide. L'aile vole de façon transversale en effectuant des trajectoires en huit pouvant aller jusqu'à 150-200 km/h, ce qui procure une puissance multipliée par dix par rapport à une voile classique", explique Vincent Bernatets, président d'Airseas, société créée par des anciens d'Airbus et qui a conçu le "Seawing".
"Après 10 mois d'essais en mer, on est convaincu que le concept est bon", affirme Mathieu Reguerre, chef de projet.
Pour l'avionneur européen, l'objectif est de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre liées à ses activités industrielles et logistiques (des émissions catégorisées Scopes 1 et 2, selon la convention mondiale la plus utilisée).
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