Comme les autres investisseurs institutionnels, les assureurs intègrent les critères extra-financiers dans leurs stratégies de placements dont ceux liés à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
« Le risque climatique peut prendre deux formes » a rappelé d’entrée Gérard Payen, administrateur de l’Amrae, lors des Rencontres 2021 de l'Amrae : avec d’un côté les risques physiques (grêle, montée des eaux, tempêtes…), ponctuels mais de plus en plus fréquents et bien connus des assureurs. « Mais on voit aussi, sur un temps plus long, l’apparition de risques dits « de transition », qui impactent directement les business models des entreprises ». On cite souvent l’exemple d’une entreprise exploitant des mines de charbon, et qui dans un contexte de décarbonation, se retrouve avec des actifs « échoués ». « Mais ces risques de transition ne sont pas toujours gérés en douceur, ils peuvent représenter de vrais chocs, surtout quand ils découlent d’une décision de la puissance publique ».
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