Sale temps pour la nature ! Si cette 22e Journée mondiale de la biodiversité devait sonner comme un slogan, il lui serait tout trouvé. Car ce vivant, dont nous faisons partie et dont notre survie dépend, ne cesse d’être malmené. Le réchauffement climatique, lié aux activités humaines émettrices de gaz à effet de serre, pourrait devenir la première cause de disparition des espèces : près de 20 % des espèces terrestres sont menacées à l’horizon 2100.
Rassurons-nous, les principales raisons de ce macabre scénario sont connues de tous, institutions et décideurs politiques, en charge de mettre en œuvre nos politiques publiques : l’artificialisation des sols et l’intensification des pratiques productivistes agricoles. Un certain nombre de faits en attestent : un cinquième des émissions de gaz à effet de serre sont causées par l’agriculture, soit le deuxième poste d’émissions national après le secteur des transports ; 39 % des populations d’oiseaux communs (pipit farlouse, alouette des champs, linotte mélodieuse, perdrix rouge, etc.) ont disparu en trente ans ; 92 % des cours d’eau surveillés sont pollués par des pesticides.
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